Bienvenue sur les terres de Poémuse. En toute liberté, les mots assemblés par l'imagination des Compagnons de la Boutasse dessinent des halliers de poésie classique, des paysages zens de haïkus, des boquets touffus de prose poétique au milieu desquels coulent des fables et fleurissent des aphorismes et d'autres écrits condensés et brefs. Le roman établit ses tenures sur les pics et les vallées comme sur les grandes plaines. Pour appuyer les couleurs, se dressent des sculptures de bois, de pierre ou de feu, des toiles lumineuses et des dessins oniriques. Ouverture sur tous les receuils publiés par les squatteurs de Poémuse, ils vous proposent aussi des textes encore inédits.

Le poème - lieu de rencontre ouvert dans les espaces les pause entre les mots, les rejets à la ligne. Ces ouvertures sur le souffle du grand large, sur le haut silence. Ces tentes de décompression, ces bivouacs au bord du précipice, ces escapades au milieu des éboulis à l'heure où la lune s'éveille d'entre les astres.

Daniel Rivel, fils de paysans des Monts du Forez, a passé son enfance en pleine nature. Ses textes portent la marque de son origine, et son regard ne s’attarde pas sur les lumières artificielles. Il garde en lui la rudesse de ces terres encore en naissance, données par l’usure du granite. Des terres rudes et totalement généreuses, qui ne savent rien retenir pour leur propre bénéfice.

Après des études en agriculture, il a été ouvrier agricole, fontainier, manutentionnaire et surveillant de collège . Maintenant il travaille dans un service public.

Grand amateur de lecture et de géographie il trace sur le papier les voyages qu’il ne peut pas entreprendre.

Assez éclectique il apprécie les textes de Christian Bobin, les poèmes de René Char, de Jean Grosjean, tout comme Rainer Maria Rilke, Aimé Césaire, Wafaa Lamrani, Aïcha Bassry, Malika Assimi, Yves Bonnefoy ou Philippe Jaccottet et bien d’autres encore. Le beau style bien plus classique de Lanza del Vasto réveille d’autres musiques, d’autres images.

Il apprécie l’ambiance festive et amicale de "La Caravane Amoureuse" de Marc Vella autour de ses autobus et du piano.

Par son écriture il recherche la rencontre et le partage. Un texte qui n’est pas lu, qui n’est pas donné, n’a pas d’utilité. Il écrit avec le secret espoir d’avoir en retour un petit signe du lecteur. Sans le lecteur le texte ne respire pas, ne vit pas. Le lecteur porte le poème vers une autre vie, une autre signification.